Les Lauréats du 3 mai 2011 - le Palmares

CONCOURS DE LA CHANSON POÉTIQUE - La Rose d’argent est décernée cette année à Mme Barbara Deschamps, de Lapalud dans le Vaucluse, et Céline Hontaas, de Lapalud également, pour leur chanson « J’ai un pays à visiter ». - Une médaille de vermeil récompense Mme Anne Krynen, de Toulouse, pour « Fuite d’étoiles ». - Une médaille d’argent également à M. Patrick Bouillanne, de Saint-Pierre de la Réunion, pour sa chanson « Fleur de lune ». - Une Mention avec inscription au recueil est décernée à Mme Monique Longy et M. Robert de Miro, de Limoges, pour « De l’autre rive ». - Une Mention avec inscription au recueil également à M. Charles Dugros, de Toulouse, pour sa chanson en occitan « Bufara à Ressouflera ». VI – CONCOURS D’ÉLOQUENCE Sujet : Renoncer est-ce encore défendre ? - Le premier prix est attribué à Mme Marion Barrault-Clergue, avec une médaille de vermeil. - le second prix est attribué à M. Sébastien Franck, avec une médaille d’argent. VII – PRIX DE MÉRITE ET VERTU L’Académie l’a accordé cette année à Mme Alexandra Orlicz-Dreszer. Textes et musiques J’AI UN PAYS À VISITER Chanson ayant mérité l’attribution d’une Rose d’argent à Madame Barbara Deschamps et Céline Hontaas de Lapalud dans le Vaucluse Je vais remonter la falaise par le chemin des braconniers Et tous les parfums de la terre me souffleront le goût du vent J’irai marcher dans la bruyère de Serrières à Saint-André Tous les villages de l’Ardèche ont une couleur de légende Et les villages de l’Ardèche une légende à raconter Je n’irai Pas plus loin que ce pays de ses plaines et de sa lande De ses forêts et ses collines brodées de toutes les nuances. J’irai Rêver pour un moment à l’ombre d’un vieux châtaignier À tous petits pas de géant j’ai un pays à visiter Je vais descendre la rivière et j’en compterai ses méandres L’eau qui a fendu cette pierre l’a fait de si jolie façon J’irai dessiner des chemins entre l’Auvergne et la Provence Tous les villages de l’Ardèche méritent bien une chanson Et les villages de l’Ardèche sont à côté de ma maison - 57 - Je n’irai Pas plus loin que ce pays de ses montagnes et ses vallées D’un horizon planté de vigne brodé de soleil et de rosiers J’irai Rêver pour un moment à l’ombre d’un vieux châtaignier À tous petits pas de géant j’ai un pays à visiter Des forêts noires des terres roses dans les hivers d’ors et de givre J’ai bien peur que bien peu de choses n’aient jamais autant à m’offrir Dans un vallon des oliviers tordus de chaleur et de vent Et le temps risque de manquer pour un pays aussi grand. Je vais gravir les sentiers, pour aller voir la montagne Et le poète avait raison de nous chanter qu’elle est si belle J’irai attendre les bergers assis à la dernière faysse Tous ces ouvrages sont si beaux et ceux qui ont taillé la pierre Ont fait ce qu’il y a de plus beau pour les villages de l’Ardèche Je n’irai Pas plus loin que ce pays de ses gens qui ont su faire Un petit coin de paradis de leur petit lopin de terre J’irai Rêver pour un moment à l’ombre d’un vieux châtaigner M’inspirer de ce qui est grand avant d’aller visiter le monde entier À tous petits pas de géant j’ai un pays à rencontrer - 58 - FUITE D’ÉTOILES Chanson ayant mérité l’attribution d’une Médaille de vermeil à Madame Anne Krynen de Toulouse (Haute-Garonne) Refrain Je regardais au ciel s’en aller les étoiles dans le profond azur, laissant sur leur chemin une trace de feu. Nous nous donnions la main et je voyais ses yeux s’éteindre sour leurs voiles. J’écoutais murmurer, dans l’ombre, le ruisseau dont la vague à nos pieds venait porter sa plainte. De nos doigts enlacés se dénoua l’étreinte et je sentais tomber sur ma main un peu d’eau. Elle pleurait. Pourquoi nos âmes songent-elles à cette heure fatale où l’amour doit finir ? Sans jouir d’un bonheur qu’on ne peut retenir nous nous croyons voués aux larmes éternelles. Refrain (bis) Final musical... - 59 - FLEUR DE LUNE Chanson ayant mérité l’attribution d’une Médaille d’argent à Monsieur Patrick Bouillanne de Saint-Pierre (La Réunion) Sur ta peau sans défense Sur tes ailes en souffrance Quelques gouttes de ciel Les larmes du soleil Petite fleur de lune Petite fleur de miel Petit oiseau sans plume Tu as perdu le soleil Tes habits de Pierrot Tendre Colombine Arlequins de ta peau Ont des ailes trop fines Un soir de bleu turquoise La nuit était profonde Ton coeur en mer d’Iroise Ton âme vagabonde - 60 - Un Ange dans le ciel T’as prise par la main Pour un vol éternel Sur ton dernier chemin Dans un petit jardin À la lumière tendre Tes ailes sans tannin Sont venues s’étendre Dans la galaxie Sur un fond de poème La voie lactée de nostalgie A pris ton coeur en ciel de traîne Petite fleur de lune Petite fleur de miel Petit oiseau sans plume Tu as perdu le soleil - 61 - DE L’AUTRE RIVE Chanson ayant mérité l’attribution mention avec inscription au recueil à Madame Monique Longy et Monsieur Robert de Miro de Limoges Je t’écris de mon nuage Ici, tu sais, je n’ai plus d’âge Je vole par dessus les années Dans le ciel de l’éternité J’ai tout laissé sur la terre Pour retrouver la lumière Dans l’espace et dans le temps Je voyage intensément Je suis souvent près de toi Mêm’si tu ne me vois pas Je suis de près ton parcours Je t’apporte mon secours Ouvre-toi, ouvre-toi vite Afin que tu en profites Je veux t’aider à remplir Du meilleur ton avenir Je t’écris de l’autre rive Pour chassers les voix plaintives Que tu entends quelquefois Te dire n’importe quoi Poursuis, poursuis ton chemin - 62 - Vers le soleil, vers le bien Je te tiendrai par la main Par delà les lendemains... Je t’envoie tous les baisers Que je ne t’ai jamais faits Je dirige vers ton coeur Mon amour pour ton bonheur Je te couvre de tendresse Et jamais je ne délaisse, Il ne faut pas en douter, La vie que je t’ai donnée. - 63 - BUFARÀ/RESSOUFLERA Chanson ayant mérité l’attribution d’une mention avec inscription au recueil à Madame Monsieur Charles Dugros de Toulouse Introduction A la fois Français et Occitan J’avais au fond du coeur un tourment En deux mille neuf cela faisait huit cent ans Que blessés dans l’honneur furent les Occitans Ici furent combattant pendant trente cinq ans Pour une erreur de jugement. Du vaincu au vainqueur tous les deux sont perdants De ne point partager le meilleur du moment. A Monségur, suis allé méditer un printemps Et l’esprit en retour m’a parlé ardemment Alors j’ai prêté l’oreille au vent J’ai entendu comme un chuchotement Une blessure ne peut se refermer complètement Que si l’on peut pardonner simplement Et voici un récit maintenant Chant Bufarà : Ré m Vos avem perdonat Do M La m Ré m E sen partits en patz - 64 - Ré m Nous avons pardonné Do M La m Ré m Sommes partis en paix, Ré m Tant pièg per lo mesprètz Do M La m Tant pièg per nostre sort La m Ambè jorns de respièit Do M La m Ré m Avèm amagat Tresaurs Ré m Tant pis pour le mépris, Do M La m Tant pis pour notre sort, La m Avec jours de répits, Do M La m Ré m Avons caché trésors, Ré m La m Avèm amagat escrits Do M La m ré m La colomba e l’aur Ré m La m Avons caché écrits, Do M La m ré m La colombe et l’or. - 65 - Ré m Un jorn sia’ aquesit Do M La m La color de l’aurora La m Bufarà l’espérit Do M La m Ré m L’esperit es pas mort Ré m Un jour sera repris Do M La m La couleur de l’aurore, La m Ressouflera l’esprit, Do M La m Ré m Notre esprit n’est pas mort ! Ré m Al cap de uèit cents ans. Do M La m Quan tornarà lo moment La m Quan vendrà la sason Do M La m Ré m De novèla orason Ré m Au bout de huit cents ans Do M La m Quand viendra le moment, La m Quand viendra la saison, - 66 - Do M La m Ré m De nouvelle oraison, Ré m Lo temps de plan comprene Do M La m Qu’amor es bon a prene La m Naisserà novèl temps Do M La m Ré m De respècte, de partiment Ré m Le temps de bien comprendre, Do M La m Qu’Amour est bon à prendre, La m Naîtra le nouvel âge, Do M La m Ré m Du respect, du partage, Ré m Devisa d totjorn, Do M La m Dels cantorals, troubadors La m Per cantar poësia Do M La m Ré m Per de novèls escrits Ré m Devise de toujours, Do M La m - 67 - Des chantres, troubadours, Do M La m Ré m Pour chanter poésie, Do M La m Ré m Pour de nouveaux écrits. Alors enfin content De cette denrée rare De retrouver l’esprit cathare D’être dans l’entendement Fini les jugements.

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